Les orgues
En 1757 et 1759, l’orgue magnifique situé en tribune au fond de la nef a été construit par les facteurs LABRUGUIERE et AUSTRUY, qui étaient des compagnons de Dom BEDOS DE CELLES. L’instrument de 32 jeux comporte alors quatre claviers et un pédalier. Le buffet de style rocaille avec ses sculptures et ses dorures est l’œuvre du menuisier Boirie (d’Aire-sur-l’Adour). La console est située en fenêtre centrale.
En 1839, l’instrument fait l’objet d’un relevage effectué par les frères CLAUDE de Mirecourt (Vosges). En 1862, des travaux sont effectués par le facteur BARON de Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Celui-ci transforme la transmission en pneumatique et ajoute une division de Récit de 8 jeux. Le vénérable instrument est dénaturé.
En 1886, l’intervention du facteur Victor MAGEN d’Agen (Lot-et-Garonne) amplifie encore cette transformation romantique. L’orgue compte alors 32 jeux sur deux claviers et pédalier.
En 1950, Maurice PUGET de Toulouse effectue des travaux de restauration pour un retour au caractère classique, mais malheureusement avec des moyens très réduits. L’orgue compte 35 jeux sur trois claviers et pédalier et la transmission est reconstruite en mécanique. En 1959, le buffet est classé aux Monuments Historiques.
En 1965, Robert CHAUVIN de Dax remplace la tuyauterie de mauvaise qualité par des tuyaux en étain. En 1976, la partie instrumentale est classée aux Monuments Historiques.
Enfin, entre 1989 et 1995, une grande restauration est effectuée par Robert CHAUVIN. Le matériel sonore, la mécanique, l’alimentation en vent, le buffet, tout est entièrement restauré dans la disposition originale. L’instrument retrouve tout son éclat et ses qualités sonores remarquables